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Le cyberharcèlement sur les réseaux, sociaux, forums, jeux multijoueurs, blogs.
Ces faits constituent un délit, (art 222-33-2-2), les auteurs encourent jusqu'à 45 000 euros d'amende et 3 ans d'emprisonnement.
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Les différents types de violences ?
Les mineurs peuvent être exposés à différentes formes de violences qui, au quotidien, et si elles perdurent, engendrent de sérieuses conséquences pour leur santé et leur bien-être, quelques fois de façon irréversible. Commises parfois, mais pas exclusivement, dans l’intimité de l’entourage plus ou moins direct de l’enfant, ces violences sont souvent difficiles à percevoir.
- Violences physiques (coups).
- Violences psychologiques (injures, menaces, etc.).
- Violences sexuelles.
- Privations volontaires de soins (alimentation, hygiène, traitements médicaux, etc.).
- Les violences envers les mineurs sont parfois difficiles à appréhender, car les victimes ne savent ou ne peuvent pas prendre la mesure de la situation et sont donc dans l’incapacité de parler de ce qu’elles subissent. Les enfants sont parfois empêtrés dans des conflits de loyauté ou des phénomènes d’emprise par rapport à l’auteur des faits pouvant être une personne proche. Ils peuvent aussi craindre des représailles et l’exacerbation des atteintes de la part de leurs bourreaux qu’ils pourraient croiser quotidiennement.
- La prise de conscience du statut de victime est un préalable nécessaire à la libération de la parole. La détection de signaux faibles est donc capitale. Ces signaux peuvent être de différents ordres :
- Psychologiques (peur ou angoisse à l’idée d’aller à l’école, désocialisation soudaine, chute subite des résultats scolaires, accès de colère, déni, etc.).
- Psychosomatiques (insomnies, maux de ventre, vomissements, etc.).
Le harcèlement et le racket sont une réalité du quotidien pour un grand nombre d’enfants. Ces atteintes sont de plus en plus précoces et leurs manifestations hors du temps scolaire, via les supports numériques et les réseaux sociaux, réduisent les possibilités offertes aux victimes de disposer d’une réelle déconnexion par rapport aux auteurs. Il est alors primordial de savoir discerner les signaux faibles.
Le harcèlement et le racket sont des délits pénalement répréhensibles.
- Le racket
Il s’agit de contraindre une victime à remettre un objet ou une somme d’argent sous la menace de représailles envers cette personne ou ses proches, en cas de refus.
- Le harcèlement
Il se manifeste par des comportements et/ou des propos répétés et dégradants envers un individu, en vue de lui nuire. Ces violences peuvent être physiques (coups, bousculades, etc.) ou psychologiques (insultes, moqueries, etc.) et reposer sur différents supports (paroles, écrits, vidéos, etc.).
- Amenez l’enfant à se confier à ses parents, ses proches ou un tiers de confiance.
- Informez le personnel de l’établissement scolaire de l’enfant.
- Récupérez et conservez tous les éléments pouvant prouver les faits (écrits, messages téléphoniques et numériques, etc.).
Le dépôt d’une plainte répond à une triple ambition :
- Faire cesser l’infraction.
- Reconnaître le statut de victime et la rétablir dans ses droits, notamment les mesures de protection à sa disposition.
- Identifier et réprimer les auteurs.
Qui peut porter plainte ?
- La victime, même mineure, peut déposer plainte par elle-même, y compris lorsqu’elle met en cause ses propres parents. Un administrateur pourra être désigné par la justice afin que la victime puisse se constituer partie civile.
- Une association de plus de 5 ans d’ancienneté, dont l’objet est la défense des victimes, peut également porter plainte au nom d’un mineur victime.
- Le procureur de la République est libre d’engager des poursuites d’initiative suite à un signalement.
Une grille d'évaluation du danger face au harcèlement
La prise de conscience de la réalité de ces atteintes est primordiale et permet la libération de la parole et la révélation des faits. Parents ou enfants, pour vous aider, une grille d'évaluation du danger face au harcèlement (PDF, 437 Ko) entre jeunes est à votre disposition afin de mieux évaluer la situation pour l’anticiper.
À savoir
- La gendarmerie et la police disposent d’enquêteurs spécifiquement formés au recueil de la parole des mineurs victimes, qui pourront être entendus dans des locaux dédiés et conçus pour faciliter la libération de cette parole, ou dans les établissements de santé.
- Il est également possible d’être conseillé auprès des numéros dédiés.